Publié dans Economie

LFR 2021 - Tout pour le Sud !

Publié le jeudi, 24 juin 2021

Renforcer les mesures pour le développement social. C’est sur cette vision qu’une grande partie de l’élaboration de la loi de Finances rectificative 2021 a été axée par les autorités. Selon certains motifs avancés dans le corps de loi du projet rendu public hier, face aux événements sanitaires survenus au cours du premier semestre 2021, sources de nouveaux engagements gouvernementaux dans le secteur social, et afin de garantir les conditions préalables à la lettre de politique de décentralisation émergente, le financement des nouveaux projets émergents issus de la colloque pour l’émergence du Sud s’avère indispensable dans la rectification de la LFI 2021. Certes, la relance de l’économie est primordiale, notamment en ce qui concerne les branches industrielles et touristiques. Et le Gouvernement a pris des mesures en ce sens pour atténuer les effets directs sur les opérateurs à ne citer que l’allongement du délai de déclaration fiscale et l’échelonnement des payements de l’impôt qui ont été maintenus pour soutenir la trésorerie des entreprises. Mais pour les autorités, la relance économique passe inévitablement par des investissements conséquents, notamment dans la construction d’infrastructures économiques et sociales. Les projets prioritaires concernent entre autres le renforcement des installations sanitaires, l’aménagement et l’extension des périmètres agricoles, la construction et la rénovation des routes nationales surtout celles desservant les pôles de production et l’aménagement des zones d’émergence industrielle. Et selon eux, les 13 projets prioritaires dans les Régions d’Androy et d’Anosy, identifiés lors du colloque régional pour l’émergence du Sud, entrent dans ce cadre de la relance. On citera entre autres, le volet agriculture qui compte plusieurs projets structurants qui sont d’ores et déjà en cours d’exécution. Il s’agit de l’exploitation de terrains cultivables via des techniques innovantes agro-écologiques adaptées au contexte du Sud à laquelle s’ajoutera l'aménagement de 200ha de terrain agricole à Ifotaka, site pilote du projet Titre Vert, dans le District d'Amboasary -Atsimo. Ou encore la mise en place de Centres de réhabilitation nutritionnelle et médicale qui auront pour mission le suivi de l’état de santé des personnes, surtout les enfants, en situation de malnutrition. En effet, la sécheresse dans le Sud du pays nécessite le déploiement de moyens humains, techniques et financiers pour lutter contre l’insécurité alimentaire . Le Gouvernement, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, renforcera ainsi les programmes de protection sociale en cours tels que la distribution de produits de première nécessité et les transferts monétaires. De cette manière, les autorités locales entendent mettre en place des solutions pérennes favorisant le changement transformationnel du Sud du pays, notamment dans les Régions d’Anosy et d’Androy. D’où la mise en place d’une ligne de budget dénommée «Nouveaux projets émergents» dans la LFR 2021 pour matérialiser les décisions prises en Conseil des ministres relatives aux projets structurels et transformationnels dans le Sud et celles relatives aux projets d’émergence qui découleront du Plan émergence Madagascar.

Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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